Quelques mots de 3 livres dont la critique a beaucoup parlé.
Polichinelle est le premier roman, encensé, de Pierrick Bailly. Si vous en avez assez des problèmes des jeunes de banlieue, voici ceux des jeunes ruraux, tout aussi désoeuvrés et sans repères, au fin fond du Jura. Le propos est intéressant, mais à quoi sert d’épouser le chaos des personnages par une écriture chaotique si au final l’exercice tourne au pensum pour le lecteur. C’est quasiment illisible, et c’est dommage, car je pense qu’il y a un bon bouquin en filigranes.
Ian Mc Ewan livre avec La Plage de Chesil le court récit d’une nuit de noces qui tourne au cataclysme, dans les années 60. Le couple ne se remettra pas de ce fiasco, malgré l’amour qui les unissait. La grande habileté du livre, après avoir présenté les points de vue alternés de l’homme et de la femme tout au long de cette funeste nuit, est de faire défiler ensuite, en quelques pages, toute la vie d’un seul des deux personnages, éclairée par cet évènement initiatique en quelque sorte. On n’est pas dans l’ampleur narrative habituelle de l’auteur, mais quelle cruauté et quelle profondeur...
Jean-Louis Fournier, enfin, avec Où on va papa. Tout le monde a entendu parler de ce livre. Cet ami de Desproges y raconte ses deux fils handicapés, avec humour, autoridérision et beaucoup de tristesse. Le commentaire est vraiment difficile, car il affadira forcément le message du roman. On rit et on pleure, c’est magnifique. Lisez le.
Polichinelle est le premier roman, encensé, de Pierrick Bailly. Si vous en avez assez des problèmes des jeunes de banlieue, voici ceux des jeunes ruraux, tout aussi désoeuvrés et sans repères, au fin fond du Jura. Le propos est intéressant, mais à quoi sert d’épouser le chaos des personnages par une écriture chaotique si au final l’exercice tourne au pensum pour le lecteur. C’est quasiment illisible, et c’est dommage, car je pense qu’il y a un bon bouquin en filigranes.
Ian Mc Ewan livre avec La Plage de Chesil le court récit d’une nuit de noces qui tourne au cataclysme, dans les années 60. Le couple ne se remettra pas de ce fiasco, malgré l’amour qui les unissait. La grande habileté du livre, après avoir présenté les points de vue alternés de l’homme et de la femme tout au long de cette funeste nuit, est de faire défiler ensuite, en quelques pages, toute la vie d’un seul des deux personnages, éclairée par cet évènement initiatique en quelque sorte. On n’est pas dans l’ampleur narrative habituelle de l’auteur, mais quelle cruauté et quelle profondeur...
Jean-Louis Fournier, enfin, avec Où on va papa. Tout le monde a entendu parler de ce livre. Cet ami de Desproges y raconte ses deux fils handicapés, avec humour, autoridérision et beaucoup de tristesse. Le commentaire est vraiment difficile, car il affadira forcément le message du roman. On rit et on pleure, c’est magnifique. Lisez le.
Isa