C’est l’histoire d’un couple qui attend un enfant et de leur parcours semé de joies et de doutes au cours de la grossesse. Banal, me direz-vous, sujet maintes fois traité et rebattu …. Oui….mais non… pour les deux raisons suivantes : la première c’est qu’il s’agit d’un couple de femmes, et la deuxième, surtout, c’est l’époque de l’histoire, située juste après la loi Taubira autorisant le mariage pour tous (avril 2013) et avant la loi sur l’autorisation de la PMA (septembre 2021). Céline (Ella Rumpf) et Nadia (Mona Chokri) sont mariées et Nadia est enceinte après une PMA réalisée à l’étranger puisque non autorisée en France. On sent l’amour qui les réunit et qui sera mis à l’épreuve aussi bien pour l’une que pour l’autre. Nadia doit vivre les bouleversements physiques et psychologiques parfois déroutants liés à la grossesse et Céline doit trouver sa place dans cet évènement, et que l’on soit femme ou homme, être l’autre parent entraîne des interrogations nombreuses et parf...
Il faudrait voir ce film sans rien en savoir à l'avance, et c'est impossible avec le battage médiatique qui a accompagné sa sortie. L'effet de surprise du pitch ne peut donc pas fonctionner, et le film en pâtit. J'ai trouvé la mise en place de la situation plutôt laborieuse du coup, puis me suis laissée entraîner dans la mécanique assez bien huilée du récit. Le casting, on l'a dit partout, est impeccable ? Oui... à part Dujardin. Il est nettement en dessous de ses acolytes. Il s'applique pourtant, il a l'air tellement content de jouer pour Blier, mais las... il n'habite pas le personnage, il joue en surface, là où Anne Alvaro, et même la jeune actrice qui joue Evguenia, la copine russe du héros, sont profondes en quelques scènes, et émouvantes. Non, Blier n'est pas misogyne, son héros masculin est un crétin (c'est lui-même qui le dit), et finalement choisir Dujardin, acteur superficiel, pour l'incarner, renforce peut-être son propos, mais des...