[Lecture en cours] Adam Rapp, dramaturge et romancier reconnu aux Etats-Unis, fait l'objet d'une première traduction en français avec cette "table des loups" intrigante. Le premier chapitre se passe en 1951 dans une petite ville de l'Etat de New York, et présente la famille de la jeune Myra. Cette dernière évolue dans un environnement très catholique, et en tant qu'aînée de nombreux frères et soeurs, elle seconde sa mère à la maison. Sa seule échappée consiste à se rendre dans un diner après la messe, où la serveuse lui passe sous le manteau un roman qu'elle dévore, et qui raconte la fugue vers New York d'un adolescent prénommé Holden (on reconnaitra "L'Attrape-coeurs" de Salinger). Un jeune homme l'aborde et la reconduit chez elle, puis un évènement dramatique survient... Le deuxième chapitre, dix ans plus tard, suit cette fois un des frères, Alec, gamin voleur et turbulent, devenu adulte. Comme Myra dans le premier chapitre, il cro...
Voilà , j’ai pris une année de plus, qu’importe le chiffre, une année de plus de lecture derrière moi, combien cette année ? 1 livre par semaine ? 2 par semaine ? parfois plus parfois moins…Qu’importe…je ne vais pas raconter ma vie sur ce blog destiné aux critiques de livres, de films, et autres, on n’est pas sur facebook (tiens amusant dans facebook il y a book et en VOSTfr ça veut dire livre non ??? ). Alors voilà disais-je , un an de plus et mon garçon m’a offert ce livre, qui parle des livres et surtout du bonheur de lire. Il connait bien sa mère.
Et toutes ces pages, elles collent au plaisir que j’ai de traquer mes lectures, dans mon lit (p 17), dans le métro (p 1), à la médiathèque (p 73), à l’hôpital (p35) etc, en passant par les lieux d’aisance ou l’on est à l’aise justement et certains de n’être pas dérangé.
En passant, ce livre égratigne un peu le e-book, où là c’est le « e » qui fait tout, n’en déplaise à Georges Pérec qui l’avait fait disparaitre tout le long de son célèbre livre-culte. Moi j’aime bien qu’on les bouscule ces « liseuses », froides et impersonnelles qu’on ne pourra jamais faire vieillir comme un bon vieux livre que l’on se passe de génération en génération et dans lequel on peut retrouver des marque-pages qui, d’un coup, nous évoque une personne, un parfum, une époque et qui porte encore le poids des mains qui les ont feuilletés….
Alors ami(e)s lecteur(rice)s plongez dans ce petit recueil et retrouvez vos émotions et participez, car à la fin du livre il y a des pages vierges qui n’attendent que vos déclarations.
Je rêve d’une manif de lecture pour tous, et en ce temps d’anniversaire je peux déclarer avec Jules Renard :
" Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux ".
Anne

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