C’est l’histoire d’un couple qui attend un enfant et de leur parcours semé de joies et de doutes au cours de la grossesse. Banal, me direz-vous, sujet maintes fois traité et rebattu …. Oui….mais non… pour les deux raisons suivantes : la première c’est qu’il s’agit d’un couple de femmes, et la deuxième, surtout, c’est l’époque de l’histoire, située juste après la loi Taubira autorisant le mariage pour tous (avril 2013) et avant la loi sur l’autorisation de la PMA (septembre 2021). Céline (Ella Rumpf) et Nadia (Mona Chokri) sont mariées et Nadia est enceinte après une PMA réalisée à l’étranger puisque non autorisée en France. On sent l’amour qui les réunit et qui sera mis à l’épreuve aussi bien pour l’une que pour l’autre. Nadia doit vivre les bouleversements physiques et psychologiques parfois déroutants liés à la grossesse et Céline doit trouver sa place dans cet évènement, et que l’on soit femme ou homme, être l’autre parent entraîne des interrogations nombreuses et parf...
Une famille modèle, la famille Ziller ? Au départ oui, … Mais suite à un déménagement hasardeux pour assouvir le rêve californien du père, Warren, la famille va se disloquer, fragments par fragments. Son projet de résidence sécurisée à bas prix en plein désert s’écroule, suite à l’aménagement à proximité d’une usine de retraitement des déchets plutôt inquiétante du point de vue de l’environnement… La famille est ruinée, les coups durs se succèdent. Tous les membres de la famille ne connaîtront pas le même sort, Lyle, adolescente complexée et rebelle tirera bien mieux son épingle du jeu que son frère aîné, Dustin, qui paiera le plus lourd tribut. Quel adulte deviendra Jonas le plus jeune des enfants, un peu à part de la famille ? Et les parents, littéralement pétrifiés de culpabilité, quel est leur avenir ? La rentrée littéraire américaine nous a gratifiés de bons romans sur la décomposition de la famille avec David Vann ("Désolation", critique à suivre prochainement)...