[Lecture en cours] Adam Rapp, dramaturge et romancier reconnu aux Etats-Unis, fait l'objet d'une première traduction en français avec cette "table des loups" intrigante. Le premier chapitre se passe en 1951 dans une petite ville de l'Etat de New York, et présente la famille de la jeune Myra. Cette dernière évolue dans un environnement très catholique, et en tant qu'aînée de nombreux frères et soeurs, elle seconde sa mère à la maison. Sa seule échappée consiste à se rendre dans un diner après la messe, où la serveuse lui passe sous le manteau un roman qu'elle dévore, et qui raconte la fugue vers New York d'un adolescent prénommé Holden (on reconnaitra "L'Attrape-coeurs" de Salinger). Un jeune homme l'aborde et la reconduit chez elle, puis un évènement dramatique survient... Le deuxième chapitre, dix ans plus tard, suit cette fois un des frères, Alec, gamin voleur et turbulent, devenu adulte. Comme Myra dans le premier chapitre, il cro...

J'aime bien Guillaume Canet. Comme acteur, il est moyen. Comme réalisateur, il est de mieux en mieux. Et puis quelqu'un qui donne à François Cluzet l'opportunité de défendre un personnage et une histoire intéressants ne peut pas être mauvais.
Car j'aime beaucoup François Cluzet. Je trouve que le cinéma français le sous-emploie. Ou alors, peut-être refuse-t-il beaucoup de rôles, trop indigents pour lui. Il a en tout cas bien fait d'accepter de jouer dans cette adaptation du fameux bouquin d'Harlan Coben.
Canet en a tiré un excellent film, et pas seulement grâce à Cluzet (mais aussi Laurence Cote et Dussolier). Enfin un bon polar français, moderne et efficace. C'est bien filmé, bien raconté, bien joué, ça parie sur l'intelligence du spectateur sans négliger l'émotion. L'histoire est tendue comme un fil, captivante. Et puis l'histoire d'amour est renversante et poignante, et là on en revient à Cluzet. Il est de la trempe d'Auteuil dans le registre dramatique de ce film, et bien meilleur dans un registre comique, où il montre une folie et un sens du timing que peu d'acteurs français ont (voir le délirant "Sexes faibles", avec Valérie Lemercier, autre chose que ces comédies qu'on pond au kilomètre en ce moment. Réplique culte : "boulette suivante", ceux qui l'ont vu comprendront...). Souvenez-vous de lui en mari jaloux d'Emmanuelle Béart dans "L'Enfer" de Chabrol. Regardez le sur un plateau de télé (faut viser, c'est pas souvent qu'on l'y voit), il a une tête de fou, des yeux moqueurs et de la répartie à revendre. Les têtes de mule et les emmerdeurs sont souvent les meilleurs. Dans la famille, je prends aussi Bacri et Lanvin !!
IsaH
Car j'aime beaucoup François Cluzet. Je trouve que le cinéma français le sous-emploie. Ou alors, peut-être refuse-t-il beaucoup de rôles, trop indigents pour lui. Il a en tout cas bien fait d'accepter de jouer dans cette adaptation du fameux bouquin d'Harlan Coben.
Canet en a tiré un excellent film, et pas seulement grâce à Cluzet (mais aussi Laurence Cote et Dussolier). Enfin un bon polar français, moderne et efficace. C'est bien filmé, bien raconté, bien joué, ça parie sur l'intelligence du spectateur sans négliger l'émotion. L'histoire est tendue comme un fil, captivante. Et puis l'histoire d'amour est renversante et poignante, et là on en revient à Cluzet. Il est de la trempe d'Auteuil dans le registre dramatique de ce film, et bien meilleur dans un registre comique, où il montre une folie et un sens du timing que peu d'acteurs français ont (voir le délirant "Sexes faibles", avec Valérie Lemercier, autre chose que ces comédies qu'on pond au kilomètre en ce moment. Réplique culte : "boulette suivante", ceux qui l'ont vu comprendront...). Souvenez-vous de lui en mari jaloux d'Emmanuelle Béart dans "L'Enfer" de Chabrol. Regardez le sur un plateau de télé (faut viser, c'est pas souvent qu'on l'y voit), il a une tête de fou, des yeux moqueurs et de la répartie à revendre. Les têtes de mule et les emmerdeurs sont souvent les meilleurs. Dans la famille, je prends aussi Bacri et Lanvin !!
IsaH
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