[Lecture en cours] Adam Rapp, dramaturge et romancier reconnu aux Etats-Unis, fait l'objet d'une première traduction en français avec cette "table des loups" intrigante. Le premier chapitre se passe en 1951 dans une petite ville de l'Etat de New York, et présente la famille de la jeune Myra. Cette dernière évolue dans un environnement très catholique, et en tant qu'aînée de nombreux frères et soeurs, elle seconde sa mère à la maison. Sa seule échappée consiste à se rendre dans un diner après la messe, où la serveuse lui passe sous le manteau un roman qu'elle dévore, et qui raconte la fugue vers New York d'un adolescent prénommé Holden (on reconnaitra "L'Attrape-coeurs" de Salinger). Un jeune homme l'aborde et la reconduit chez elle, puis un évènement dramatique survient... Le deuxième chapitre, dix ans plus tard, suit cette fois un des frères, Alec, gamin voleur et turbulent, devenu adulte. Comme Myra dans le premier chapitre, il cro...
Le roman s'ouvre sur la détresse d'une mère au chevet de son petit garçon de 5 ans qui est dans le coma après être tombé du balcon, une nuit. Comment est-il tombé ? Voilà ce que le lecteur ne sait pas et que Martha, sa mère, ne veut pas dire aux médecins,
Quelques mois plus tôt, Martha a convaincu sa famille de quitter l'Irlande pour la Nouvelle Zélande pour sauver le couple qu'elle forme avec Kit et tout recommencer à l'autre bout du monde. Kit, en effet, a perdu son job et sombre dans la dépression et l'alcoolisme.
Dans la maison paradisiaque qu'ils achètent, au milieu d'une nature luxuriante et sauvage, faisant petit à petit leur la culture maorie, Kit revient à la vie et les jumeaux de 5 ans s'éclatent, mais pour Sacha, l'ado de 17 ans qui a dû tout quitter contre son gré, c'est une autre affaire. Fallait-il sacrifier Sacha pour sauver Kit ?
Les légendes locales répondent en miroir à l'intrigue, pleine de suspense, qui se trame,
Un roman haletant, facile à lire, et qui pour autant ne manque ni de finesse ni de profondeur.
Il donne même envie de lire le 1er de l'auteur : « Tu seras notre enfant ».
Cath

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