23 septembre 2012

Ma vie précaire d'Elise FONTENAILLE

 Un beau jour, Elise vide son appartement sur le trottoir, rend les clés, et s’en remet au hasard ( dit-elle) pour son avenir. Elle a de nombreux amis.
Quelle déception que  cette lecture !! Là où l’on s’attend à trouver une expérience forte, des questionnements, on ne trouve, dans une première partie, qu’une succession d’hébergements chez des bobos (artistes, psychanalystes, « médecins intellos »...) dans des maisons au Cap Corse ou dans des villas en bord de mer en Bretagne. La déchéance, quoi… La narratrice, en rupture, a quand-même 650 € par mois pour se loger, sans travailler.
On ne sent jamais ni désarroi ni griserie d’avoir ainsi largué les amarres. On a surtout l’impression qu’elle joue les femmes bobo-intello-libérées en s’offrant de jeunes conquêtes qui toutes la trouvent irrésistibles. C’est léger, superficiel, bâclé, même si Elise ne perd aucune occasion de nous rappeler qu’elle est « écrivain ». Elle fait bien d’ailleurs, car rien ne nous permet de nous en apercevoir. Elle fait même des fautes de conjugaison ( « pendant que tu te vêtis »..).
Les derniers chapitres dans lesquels elle essaie de nous dire qu’elle était brisée et qu’elle se reconstruit lors de la cérémonie qui fait de sonpère un Juste tombe comme un cheveu sur la soupe.
Bref, pour moi, c’est incohérent, prétentieux, et mauvais.
Catherine

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Même ressenti pour moi... Incohérent et au final pas très intéressant.