Un joli film sur l'enfance, avec des défauts, de la fraîcheur et une fin (un peu trop) tire-larmes. Les adultes sont un poil caricaturaux, mais tout passe quand même bien, grâce aux deux gamines, plutôt naturelles chacune dans leur registre. Quelques trouvailles visuelles et une bande-son joliment illustrative (Babooshka de Kate Bush) sans oublier une des plus belles chansons sur l'enfance pendant le générique de fin, j'étais clouée sur le siège de la réentendre...
IsaH
Toute ma vie de lectrice, j’étais passée à côté de Salman Rushdie, son œuvre m’était comme masquée par le « bruit » de l’ignoble fatwa, et la dimension magique de la plupart de ses récits (ce n’est pas ma tasse de thé) ne m’encourageait pas à le lire. J’en suis venue à l’aborder quand, installé aux Etats-Unis, il a situé ses romans dans ce pays. Intriguée par le résumé de la Maison Golden qui, fidèle à la réputation de Rushdie, semblait foisonnant et plein de références, mais dont les enjeux narratifs étaient clairs et qui a la grande qualité de se dérouler à New York, je l’ai lu avec passion. Et logiquement, j’ai regardé de près la quatrième de couverture de Quichotte, paru à l'automne 2020 : la promesse d’un road trip à travers les USA, un vieil indien (d’Inde bien sûr) amoureux d’une star de la téléréalité... Bref, j’ai plongé dans ce mastodonte (private joke pour ceux qui l’ont lu) de 430 pages. Et mon esprit cartésien n’a pas résisté à la fantaisie pleine de sens du récit...
Commentaires
Ann