17 septembre 2012

2 Broke girls (série)

Max, la brune, est serveuse dans un deli de Brooklyn la nuit et baby-sitter dans l'upper east side le jour, elle tire le diable par la queue depuis l'enfance, mais s'en sort grâce à un caractère bien trempé...
Caroline, la blonde, est une riche héritère de Manhattan, enfin était, car son papa se retrouve en prison à la suite d'une escroquerie de type Maddox... Perchée sur ses hauts talons, traînant une valise improbable (et un cheval, oui oui), Caroline échoue dans le deli où travaille Max et s'y fait embaucher. Entre les deux, le coup de foudre amical arrive vite.
Improbable ? Pas tant que ça. Car si Caroline a le physique et le passé de Paris Hilton, elle déborde d'une énergie positive et d'une envie de s'en sortir qui bluffent Max. Et celle-ci, qui l'accueille sans chichis dans son appartement , montre à Caroline une solidarité que ses anciennes copines ont bien vite oublié suite à sa disgrâce. Ensemble elles vont monter une entreprise de vente de cupcakes. A Max le savoir-faire culinaire, à Caroline le sens des affaires !
Tout fonctionne dans cette série, l'abattage des filles est communicatif, les personnages secondaires, ingrédients indispensables de toute bonne sitcom new yorkaise, sont savoureux : le patron du deli est un tout petit asiatique qui essaie désespérement d'appliquer des recettes marketing hors de propos, le cuisinier russe est salace à souhait, et le caissier est un black de 75 ans philosophe à ses heures. Tout ce petit monde cosmopolite est la quintessence de NY (oui on voit de vieux messieurs faire le ménage dans les fast foods...), jusque dans les accents qui s'entrechoquent. Ca va vite, les dialogues sont pétillants, une vraie réussite.
IsaH

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