12 février 2012

Les raisons de mon crime de Nathalie KUPERMAN

Je ne sais pas si je me tourne vers ses livres en ce moment ou si c’est un courant en vogue mais les romans sur l’écrivain lui-même, sur la difficulté d’écrire, sur la volonté d’écrire, sur le mal que cela peut engendrer autour de soi fleurissent et me tombent entre les mains.

Je pensais m’éloigner complètement de cet univers avec ce roman, dans lequel on se retrouve confrontée à Marianne, la narratrice, qui essaie de renouer le contact avec une cousine perdue de vue, Martine, sans emploi, alcoolique, vivant dans 15 m2, dont elle veut raconter l’histoire et qui raconte que sa mère est une tueuse… Les personnages sont violents, l’écriture est ciselée, on est dans la misère, la décadence, la vie sans lumière. De ce point de vue là, c’est une réussite mais je me suis sentie mal à l’aise, gênée, pas à ma place. J’ai manqué d’air, encore une fois, un peu comme Pièce rapportée. Sans doute était ce l’effet recherché par l’auteur mais autant Le Système Victoria qui m’a parfois dérangée, bouleversée, brûlé les doigts restera un grand souvenir de lecture ; autant de celui est trop, trop brut, trop violent.
Charlotte


1 commentaire:

Noann a dit…

Je partage ce sentiment... J'ai eu du mal à entrer dedans moi aussi... Ce n'est pas ma lecture préférée de l'année, certes nous ne sommes qu'en février...