[Lecture en cours] Adam Rapp, dramaturge et romancier reconnu aux Etats-Unis, fait l'objet d'une première traduction en français avec cette "table des loups" intrigante. Le premier chapitre se passe en 1951 dans une petite ville de l'Etat de New York, et présente la famille de la jeune Myra. Cette dernière évolue dans un environnement très catholique, et en tant qu'aînée de nombreux frères et soeurs, elle seconde sa mère à la maison. Sa seule échappée consiste à se rendre dans un diner après la messe, où la serveuse lui passe sous le manteau un roman qu'elle dévore, et qui raconte la fugue vers New York d'un adolescent prénommé Holden (on reconnaitra "L'Attrape-coeurs" de Salinger). Un jeune homme l'aborde et la reconduit chez elle, puis un évènement dramatique survient... Le deuxième chapitre, dix ans plus tard, suit cette fois un des frères, Alec, gamin voleur et turbulent, devenu adulte. Comme Myra dans le premier chapitre, il cro...
Les films dont on parle beaucoup, souvent je ne vais pas les voir tout de suite au cinéma, et si je décide d'y aller, ils sont rarement mieux que je ne pensais. Polisse échappe à cette règle. Je ne pensais pas qu'il me plairait autant.
Je ne suis pas fan de Joey Starr, mais l'honnêteté m'oblige à confirmer qu'il est vraiment très bien dans ce film. Le talent des autres est éclatant, bien que moins surprenant, Marina Fois, Karine Viard... L'histoire d'amour est bien un peu mièvre et clichetonneuse, mais franchement ce n'est pas grave, tant la succession des cas de maltraitance d'enfants fait sens. Certains critiques ont trouvé qu'elle ne servait qu'à parler des états d'âme des flics, je n'ai pas trouvé. Pour moi, aucune complaisance dans les scènes parfois insoutenables, parfois drôles où les enfants sont présents. Ils ne sont pas les faire-valoir des héros, chacun a sa séquence, existe vraiment, comme cette adolescente qui accouche d'un enfant qu'elle va abandonner, ou, scène très commentée, ce petit garçon que sa maman vient de confier à la police et qui pleure dans les bras de Joey Starr. Les scènes sont souvent anormalement longues, elles ne sont pas formatées et c'est, je pense, ce qui crée l'effet de réalité de ce film.
Maïwenn est tête à claques, mais son film imparfait est un des plus intéressants qu'il m'ait été donné de voir ces derniers mois.
IsaH
Je ne suis pas fan de Joey Starr, mais l'honnêteté m'oblige à confirmer qu'il est vraiment très bien dans ce film. Le talent des autres est éclatant, bien que moins surprenant, Marina Fois, Karine Viard... L'histoire d'amour est bien un peu mièvre et clichetonneuse, mais franchement ce n'est pas grave, tant la succession des cas de maltraitance d'enfants fait sens. Certains critiques ont trouvé qu'elle ne servait qu'à parler des états d'âme des flics, je n'ai pas trouvé. Pour moi, aucune complaisance dans les scènes parfois insoutenables, parfois drôles où les enfants sont présents. Ils ne sont pas les faire-valoir des héros, chacun a sa séquence, existe vraiment, comme cette adolescente qui accouche d'un enfant qu'elle va abandonner, ou, scène très commentée, ce petit garçon que sa maman vient de confier à la police et qui pleure dans les bras de Joey Starr. Les scènes sont souvent anormalement longues, elles ne sont pas formatées et c'est, je pense, ce qui crée l'effet de réalité de ce film.
Maïwenn est tête à claques, mais son film imparfait est un des plus intéressants qu'il m'ait été donné de voir ces derniers mois.
IsaH
Commentaires