Le plus facile à lire (beaucoup de dialogues, des coups de poing, le milieu sportif de la NBA) c'est l'américain : on est pris par l'intrigue, un fond de romantisme, de nostalgie et de grands sentiments... Tout est bien qui finit bien. On en ressort serein et rassuré sur le sort de ce héros au nom improbable (touche d'originalité), Myron Bolitar. Ouf il s'en sortira, et il est resté intègre même s'il a appris de rudes choses sur son passé.
Enfin on arrive au norvégien, avec son héros Harry Cole tout ce qu'il y a de décalé, en recherche de lui-même, désabusé mais pugnace, limite alcoolo (mais il se soigne sur les conseils d'une collègue fana des oiseaux). L'auteur nous plonge dans le passé trouble de ces jeunes norvégiens qui sont allés se battre au côté des allemands pendant la 2 ème guerre mondiale, ces traîtres jugés après l'armistice qui n'ont pas fini de régler leur compte avec le passé. Beaucoup de retours en arrière sur les annés de guerre avec le devenir d'une poignée de ces jeunes gens séduits par les thèses nazies. Et notre héros doit se frotter à ce milieu néo-nazi toujours présent. C'est bien, c'est fort, cela vous empoigne et le livre ne vous lâche plus.
Bien sur l'énigme sera résolue. Comme les américains, les polars du nord résolvent les énigmes mais laissent aussi des pans d'ombre et nous renvoient à des thèmes autrement plus profonds.
Vous avez deviné, c'est ce dernier que j'ai préféré, même si j'ai passé un bon moment avec les 2 autres. Rouge Gorge m'a surprise, éblouie.
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