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La sélection de Charlotte (2)



Netherland de Joseph O'NEILL

Poussée par l’esprit « Obamasien », je m’attelle à la lecture de ce phénomène littéraire…
Sentiment très partagé…
Atmosphère américaine du traumatisme du 11 septembre, du rêve américain, de l’après Bush et de sa critique… Ecriture travaillée.

Portait critique d’une Amérique et en même temps, roman patriotique. Même si le personnage principal est anglais, domine la sensation de fierté de ce pays où tout paraît possible, presque du nationalisme… ?

Peut être la réponse à la question (si discutable ?) de ce qu’est l’identité nationale… américaine.




La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique de Martin Page

A la lecture du titre… l’envie monte…

Livre assez déroutant où l’on a l’impression de planer au dessus de la vie réelle… et pourtant, on est ancré dans un Paris, à l’atmosphère si bien décrite, actuel à suivre les traces de Mathias, fonctionnaire de l’hôtel de ville de Paris écrivant les discours du maire… qui se trouve confronté à une mission particulière, tellement particulière…

Il ne faut rien dévoiler (je conseille même de ne pas lire la quatrième de couverture avant de lire ce livre… oui, je sais, c’est difficile) car tout est tendu, sur un fil jusqu’au dénouement final…

Il faut garder du mystère et se laisser entraîner dans cette histoire passionnante, qui apporte une réponse originale, mais pleine de sens, à la commémoration… Comment réparer une injustice ?
A découvrir ! Ne peut vous laisser indifférent…

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"Quichotte" de Salman Rushdie

Toute ma vie de lectrice, j’étais passée à côté de Salman Rushdie, son œuvre m’était comme masquée par le « bruit » de l’ignoble fatwa, et la dimension magique de la plupart de ses récits (ce n’est pas ma tasse de thé) ne m’encourageait pas à le lire. J’en suis venue à l’aborder quand, installé aux Etats-Unis, il a situé ses romans dans ce pays. Intriguée par le résumé de la Maison Golden qui, fidèle à la réputation de Rushdie, semblait foisonnant et plein de références, mais dont les enjeux narratifs étaient clairs et qui a la grande qualité de se dérouler à New York, je l’ai lu avec passion. Et logiquement, j’ai regardé de près la quatrième de couverture de Quichotte, paru à l'automne 2020 : la promesse d’un road trip à travers les USA, un vieil indien (d’Inde bien sûr) amoureux d’une star de la téléréalité... Bref, j’ai plongé dans ce mastodonte (private joke pour ceux qui l’ont lu) de 430 pages. Et mon esprit cartésien n’a pas résisté à la fantaisie pleine de sens du récit...

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