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Articles

Affichage des articles du 2016

"Blue Jasmine" de Woody ALLEN

Le retour cinématographique de W. Allen aux States signerait son retour aux affaires, affirment les critiques à propos de "Blue Jasmine". Si je ne partage pas leur tiédeur sur les films européens de notre new yorkais préféré, je tiens moi aussi "Blue Jasmine" pour un de ses meilleurs films de la décennie écoulée *. Les rares qui n'ont pas aimé le film disent qu'on se fiche de ce qui arrive à cette femme riche et qu'elle a bien cherché son infortune. Au début, c'est vrai, même si la performance de Cate Blanchett déjoue la caricature. Mais c'est sans compter sur ce vieux briscard du scénario qu'est Woody Allen, et sa manière si personnelle et subtile d'introduire, l'air de rien, des éléments de drame dans cette apparente comédie des contraires (NY versus SF, Riches snobs contre Beaufs fauchés...). Il y a cette scène, à la fois hilarante et glaçante, où Jasmine révèle dans un café à ses deux petits neveux, ébahis, ce qu'elle a sub...

"Revival" de Stephen KING

J'ai recommencé à lire Stephen King, après une longue parenthèse (20 ans quand même...), et c'était avec le foisonnant Dôme . Si Doctor Sleep m'est tombé des mains, j'ai dévoré 22/11/63 et le tout dernier, Revival . La première partie du roman, celle de l'enfance du héros, Jamie, raconte sa rencontre avec le Pasteur Charles Jacobs, venu officier à Harlow, dans le Maine. C'est la partie la plus réussie, presque un roman dans le roman, écrite du point de vue de l'enfant de 7 ans, le style est donc dépourvu des quelques facilités  et commentaires qui encombrent parfois l'écriture de King. L'évocation de la famille de Jamie, de la vie des années 60 est tendre et drôle. Le pasteur partage avec Jamie sa passion pour l'électricité, et guérit son frère Connie, devenu muet suite à un accident, grâce à un procédé secret... Cette partie se clôt par le départ fracassant du pasteur, qui quitte la petite communauté sur ce que Jamie nomme l...