Un samedi soir, je tombe par hasard à la télé sur un film qui
commençait, avec Blanche Gardin, que j’aime beaucoup. Vite happée
par son jeu et le dispositif scénaristique de la voix intérieure sur des
images d’animation hilarantes et pleines de sens, je regarde
jusqu’au bout cette histoire de dépression, de deuil et de
rencontre, dont j’apprends plus tard que c’est un premier film.
Chapeau…
Je ne suis pas toujours fan de Laurent Lafitte, mais son duo avec Blanche Gardin fonctionne. Marthe Keller, la mère disparue, Nuno Lopes l'ex portugais, et Maxence Tual le frère affectueux, sans oublier les enfants, chaque acteur est parfaitement
choisi et joue sa partition. Il y a bien quelques longueurs, mais
aussi des images sublimes de Lisbonne, et surtout le visage changeant
de Blanche/Jeanne, tour à tour beau ou ingrat, avec son regard
inimitable, entre désespoir et ironie ; on retrouve, en moins trash,
la Blanche qu’on connaît sur scène. A noter que c'est la réalisatrice elle-même qui a dessiné et animé le petit fantôme incarnant la voix intérieure de Jeanne.
IsaH
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