
Le dernier ouvrage d’Henning Mankell « Les chaussures italiennes » n’est pas un roman policier. Vous n’y trouverez donc pas Kurt Wallander mais toujours la Suède en beauté bien présente avec son climat qui flirte avec le zéro et les températures négatives, ses ilôts perdus semblent-ils.
Il nous raconte l’univers d’un chirurgien brisé par une faute professionnelle, qui s’est exilé depuis 10 ans sur une île, dans le froid, dans la glace, avec comme seul contact humain le facteur, hypocondriaque jusqu’à la pointe des cheveux. Sa non-vie volontaire rythmée par des immersions quotidiennes dans l’eau glacée, sera chahutée par l’irruption d’une femme issue de son passé. Elle aussi en marge de sa propre vie, s’obstinera à le questionner, à le pousser malgré lui à revenir à une autre forme de vie, aux autres et le sortira littéralement de son trou de glace.
Les personnages forts, rudes comme le climat, nous offrent une belle réflexion sur la famille, le sens de la vie et l’approche de la mort. Vraiment c’est à lire d’urgence si possible au coin du feu, le chat sur les genoux, un verre d’aquavit à la main peut-être, mais surtout, surtout avec une belle paire de chaussures aux pieds car « Quand la chaussure va, on ne pense pas au pied ».
Il nous raconte l’univers d’un chirurgien brisé par une faute professionnelle, qui s’est exilé depuis 10 ans sur une île, dans le froid, dans la glace, avec comme seul contact humain le facteur, hypocondriaque jusqu’à la pointe des cheveux. Sa non-vie volontaire rythmée par des immersions quotidiennes dans l’eau glacée, sera chahutée par l’irruption d’une femme issue de son passé. Elle aussi en marge de sa propre vie, s’obstinera à le questionner, à le pousser malgré lui à revenir à une autre forme de vie, aux autres et le sortira littéralement de son trou de glace.
Les personnages forts, rudes comme le climat, nous offrent une belle réflexion sur la famille, le sens de la vie et l’approche de la mort. Vraiment c’est à lire d’urgence si possible au coin du feu, le chat sur les genoux, un verre d’aquavit à la main peut-être, mais surtout, surtout avec une belle paire de chaussures aux pieds car « Quand la chaussure va, on ne pense pas au pied ».
Anne