
Revenant d’Arabie, j’étais depuis un mois sous le charme de ces pays où la beauté des lieux et des objets, les effluves d’encens, la gentillesse des locaux envers « l’étranger » sur les marchés côtoient la dureté du quotidien pour les individus en règle générale, qui doivent se partager des terres arides. La dignité des femmes musulmanes a bien du mal à relever la tête tant on les fait se cacher chaque jour un peu plus, derrière des restrictions récentes écrites en langue imaginaire.
C’est dans la foulée de ce « voyage en Orient » que je me mis en lecture de ce dernier Goncourt au vu de toutes les critiques dithyrambiques que j’avais lues.
Oui l’auteur a bien du courage d’aborder ce sujet d’actualité à travers un monologue féminin plein d’amour. Oui il parvient avec la délicatesse et la sincérité d’une femme privée d’identité à nous émouvoir. Certes la plume est fort belle, poétique, envoûtante. Mais rapidement nos mâchoires se crispent, puis nous aussi commençons à nous laisser enfermer dans ce livre, animés par la dualité d’un terrible doute et d'un fol espoir.
Vous mes chers lecteurs, dites-moi juste si la fin vous en donne? Juste pour que je puisse encore regarder sans baisser les yeux nos consœurs d’Afghanistan ou d’ailleurs. Et savoir combien de temps devront-elles utiliser leur Syngué Sabour pour rêver à d’autres destins?
Mata Hari
C’est dans la foulée de ce « voyage en Orient » que je me mis en lecture de ce dernier Goncourt au vu de toutes les critiques dithyrambiques que j’avais lues.
Oui l’auteur a bien du courage d’aborder ce sujet d’actualité à travers un monologue féminin plein d’amour. Oui il parvient avec la délicatesse et la sincérité d’une femme privée d’identité à nous émouvoir. Certes la plume est fort belle, poétique, envoûtante. Mais rapidement nos mâchoires se crispent, puis nous aussi commençons à nous laisser enfermer dans ce livre, animés par la dualité d’un terrible doute et d'un fol espoir.
Vous mes chers lecteurs, dites-moi juste si la fin vous en donne? Juste pour que je puisse encore regarder sans baisser les yeux nos consœurs d’Afghanistan ou d’ailleurs. Et savoir combien de temps devront-elles utiliser leur Syngué Sabour pour rêver à d’autres destins?
Mata Hari