
Accro à la saison 5 de 24H (que je me délecte à voir chaque semaine sur Canal + et SURTOUT PAS à regarder d'un coup), je viens de finir avec plaisir le dernier Stephen King (Cellulaire) et j'ai adoré l'adaptation que Spielberg a fait de La Guerre des mondes, le centenaire roman d'H.G.Wells. En quelques semaines, mon taux d'adrénaline en a pris un coup...

Bon, on dit que c'est un reste de l'enfance, d'aimer les histoires qui font peur. Mais moi enfant, j'étais vraiment terrifiée ! Les ogres, ça m'empêchait de dormir !! Alors que là, curieusement, ce qui devrait être anxiogène (ça c'est pour MO, elle se reconnaîtra), est presque rassurant. Ces trois oeuvres nous parlent de notre monde, avec un léger décalage, une "anticipation" subtile qui fait qu'il n'est "ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre". Le falot président des USA est-il l'ennemi de Jack Bauer, et du coup devient-il notre ennemi ? Les téléphones portables, transmettront-ils un jour, comme le raconte Stephen King, des ondes qui transformeront en bêtes sauvages tous ceux qui sont en ligne ? Y-a-t-il des machines enfouies sous terre depuis des millions d'années, et qui n'attendent qu'un signal extra-terrestre pour détruire la civilisation humaine ? En lisant, en regardant ces histoires, on joue avec l'idée que "ça pourrait être pire"...
Bientôt viendra la nouvelle saison de "The Shield", et là, plus de décalage, plus d'anticipation, rien qu'un réalisme cru et vraisemblable sur le monde de la police et des gangs américains, admirablement joué et filmé. Se faire peur... avec le présent.
Isa